"Dans l'ombre des dinosaures", voici le nom de l'exposition temporaire qui se tient du 14 avril 2010 au 14 février 2011, au Muséum national d'histoire naturelle.

L'exposition se divise en cinq parties:-La Terre il y a 75 millions d'années

                                                       -La vie à la fin du crétacé

                                                       -Le tournant crétacé-tertiaire

                                                       -La vie au tertiaire

                                                       -Aujourd'hui

On peut voir toutes les espèces de dinosaures découvertes, l'exposition est interactive et très ludique, elle est très intéressante autant  pour les adultes que pour les enfants. D'ailleurs, si vous comptez vous y rendre, attendez-vous à en rencontrer quelques-uns .

Les dinosaures sont assez impressionnants. Ils sont très bien conservés. Certains squelettes de dinosaures ne sont pas entier, il y a seulement quelques morceaux. Les morceaux manquants sont alors "reconstitués" par des dessins du squelette entier. Il y a aussi des fossiles de feuilles, d'insectes ainsi qu'un documentaire sur la troisième partie "Le tournant crétacé-tertiaire".

 C'est un voyage dans le temps dans lequel nous nous embarquons, cette visite retrace toutes les évolutions animales et végétales, celle-ci débute en - 85 pour parcourir à travers la modification des continents, l'évolution des dinosaures jusqu'à l'apparition des premiers hommes.

Nous pouvons voir le squelette ancestral  de différents animaux toujours vivants de nos jours comparé à leur image actuelle ce qui nous permet d'apprécier l'ampleur des modifications par rapport à leur image actuelle.

Après cette rétrospective, nous arrivons pour la visite finale, dans un grand couloir, où l'évolution planétaire est représentée  par des terres évoluant avec les animaux, s'emplissant au fur et à mesure de détails jusqu'à se terminer par l'état actuel de notre Terre.

Cette exposition est très intéressante, autant pour les grands que pour les petits. J'ai énormément aimé cette visite qui selon l'intérêt que l'on y porte peut durer d'une heure à 2 ou 3  heures. Si vous avez quelques heures à tuer tout en vous instruisant, je vous la conseille fortement.

Laura B (248743)

Depuis toujours les arbres sont considérés comme des objets au service de l'homme. On les tue, les démembre et cela pour qu'il nous serve de support à nos écris ou encore on le brûle pour nous réchauffer.

Rares sont les personnes qui observent les arbres d'une manière différente et pourtant il en existe. Je ne parlerai pas ici des personnes pensant respecter la nature simplement parce que c'est un phénomène de mode. Mais bien de ces artistes que l'on classe dans le Land Art travaillent avec les arbres tout en les respectant. Parlons donc  de quelques uns de ces artistes.

Le Land Art est apparut en 1969 avec le film du même nom, diffusé à la télévision américaine.

Au départ les artistes de ce mouvement travaillent dans la nature, mais n'utilisent pas que cette dernière. En effet ces artiste introduisaient d'autre matériaux, ce qui bien des années plus tard détériora notre planète. Ironie du sort pour ces artistes qui se disaient en totale communion avec la nature.

Certains artiste vont donc jouer sur l'éphémère comme Christo et Jeanne-Claude avec leur empaquetage géant qui donnent à regarder la nature différemment.

Christo et Jeanne-Claude

Arbres Empaquetés

Quelques artistes:

Marc Nucera:

Inspiré par son père, Marc Nucera aime travailler les arbres. Ce spécialiste des grands arbres et adepte de la hauteur se fait connaître après l'entretient d'oliviers millénaires. On faisait appel à lui pour sauver des arbres, mais sont admiration pour son père ébéniste commençait à déteindre sur lui.

Il commençât ces œuvres d'art avec cet arbre bleu. On lui avait demandé de le sauver mais n'étant pas pour l'acharnement thérapeutique, il laissa cet arbre finir sa vie sans l'atrophier et décida de lui donné un dernier éclat en autant son écorce et en le peignant en bleu. Pourquoi cette couleur? Pour représenter l'impalpable et l'éternité.

Cette œuvre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco fut éphémère et mourut deux ans plus tard.

Après avoir fait l'arbre bleu Marc Nucera prend goût à redonner une seconde vie à ces arbres mort ou en train de dormir. Il les réintègre dans la nature en faisant ressortir ce qu'il y a de plus majestueux en eux. Ces arbre destiné à être coupé peuvent donc ,grâce à cet artiste finir leur vie tranquillement.

Il redonne une seconde vie à ces arbre d'une autre manière que de les laisser enracinés. Avec ces salons géant il déconstruit l'arbre tout en l'intégrant à un lieu naturel,mais si tout les éléments sont emboités les uns avec les autres le tronc initial se reforme et la nature reprend vie.

A l'époque où il découvrit Brancusi, Marc Nucera lui rendit hommage avec des colonnes sans fin (colonne de gauche) où l'on peut voir la ressemblance flagrante avec celles de Brancusi et cela grâce à des tronc parfaitement taillés.

Le tronc de droite est un hommage à Arp avec ce socle fort, sombre et monumentale. L'artiste à travaillé le tronc pour en faire deux blocs différents, mais complémentaires.

Ces colonnes ne font pas perdre aux arbres leur effet de monumentalité.

Marc Nucera reste un artiste proche de la nature, qui donne à voir une autre vision des arbres, trop souvent supprimés à la fin de leur vie.

Andy goldworthy:

Andy Goldsworthy est un autre artiste du Land Art. Lui ne travail pas seulement les arbres. Il se focalise sur la nature toute entière.

Dans cette œuvre de l'artiste le lien entre les arbres et la pierre est très fort. Comme le disait François Cheng « sans arbre le rocher est privés d'abris, sans rocher, l'arbre est privé d'appuis ».

Ici les éléments semblent se soutenir les uns les autres et cette petit marque blanche sur la pierre fait figure de signature puisque cette courbe est souvent présente dans ses travaux.

Cette artiste mémorable du Land Art utilise la nature pour la rendre encore plus belle sans y ajouter quelque chose d'extérieur, qui pourrait la détruire.

Pour varier les couleurs et les textures il fait ses œuvres en fonctions des saisons et des lieux. Il aime jouer avec la nature et ce qu'elle produit comme la neige ou la glace, en hiver, pour sublimer des endroits trop souvent oubliés. Andy Goldsworthy surprend dans sa manière de jouer avec les arbres sans pour autant les brusquer ou les rendre totalement différent comme le fait Marc Nucera.

Nils Udo:

Nils Udo fait aussi parti des artistes incontournable du Land Art. Il abandonna la peinture, qui a ses yeux ne représentait la nature que de façon artificielle, pour se consacrer et travailler directement dans cette nature.

Cet artiste est très connu pour ses nids géants fait de tronc. Ici il utilise des arbres vivants et fait ressortir la forme de l'arbre et ses imperfections grâce à de petites baies rouges.

Nils Udo souligne cette nature qui nous entoure et respecte les arbres qui y sont les maîtres.

Marie Denis

Bonzaï II

Certes, le nombre d'artistes travaillant avec les arbres est important, mais encore faut-il les respecter réellement.

S'il vous prend l'envie de découvrir de nouveaux artistes « vert » respectant la vie des arbres il faut se rendre dans le jardin du château de Jouy en Josas de l'école de l'environnement et du cadre de vie, où à lieu chaque année Les Environnementales. Grâce à ces expositions avec et dans la nature, des œuvres deviennent inoubliable comme le bonsaï géant de Marie Denis.

Tous les artistes du Land Art ne se consacrent pas seulement aux arbres comme le fait Marc Nucera, mais ceux pour qui c'est un élément comme les autres à travailler, dans la nature,  arrivent à obtenir de très bon résultats.

Les artistes du Land Art subliment la nature que d'autres détruisent et les arbres font partis des premiers à être touché. Le fait d'en faire de réelles œuvres aide la société à prendre conscience de ce qui nous entoure et nous permet de vivre rien que part leur simple présence.

Marjorie (246038)

Kick-Ass

   Dave Lizewski est un adolescent fan de comic. Il n'est pas doué en sport, il n'est pas marrant, pas intelligent, il n'est pas riche non plus et il n'a pas vécu de grande tragédie dans sa vie. Il est juste un adolescent ordinaire qui se pose une seule question : Pourquoi personne n'a jamais essayé de devenir un super-héros ? Tout le monde lui dit que c'est impossible, que les super-héros ce n'est que de la fiction. Mais en quoi aider son prochain n'est fait que pour la fiction. Il observe le monde qui l'entoure et décide de changer un peu les choses. Il en a marre, il veut vivre sa propre grande aventure et apporter un peu de fantastique dans cet univers triste où la réalité est décevante. Il se fait donc un costume, une banale combinaison de plongée, choisit le nom de Kick-Ass pour lutter contre le crime. Voila un super-héros haut en couleur, sans super-pouvoir. Il prouve au gens qu'avec un peu de motivation et de naïveté il est possible de faire de grande chose. De nombreux copycats décident alors de faire comme lui et se fait ensuite aider par Hit Girl, une fillette âgée de 11 ans et de son père Big Daddy mais aussi Red Mist.

   
   
   Le film, sortit le 21 avril 2010, a été réaliser par Matthew Vaughn, le producteur de Snatch et réalisateur de X-men : Frist Class qui sortira prochainement. Dans le rôle de Dave Lizewski et Kick-Ass, Aaron Johnson, Hit Girl, Chloe Moretz, Big Daddy, Nicolas Cage et celui de Red Mist, Christopher Mintz-Plasse.
Le comic est sénarisé par Mark Millar, qui a fait aussi Ultimate Advengers et Civil War et les dessins sont de John Romita Jr, World War Hulk, Advengers et Iron Man : Armor War.

"Quand on a pas de pouvoir, on n'a pas de responsabilité."

   Dave va vite se rendre compte au fur et a mesure du film ce qu'est réellement un pouvoir. Ce n'est pas simplement une vision à rayon laser. Pour être un super-héros il faut comme son nom l'indique être super dans un domaine ce qu'il n'est pas. Il ne réalise pas que son super pouvoir est sa super-témérité doublée de sa super-gentillesse envers les gens. Tout le monde a des pouvoirs mais peu de personnes les utilisent. Lui, il a oser, il a des responsabilité. Dave a juste raison sur un point, les comics se gourrent, pas besoin d'une araignée radioactive, juste de la volonté et aussi de la naïveté. Kick-Ass devient grand petit à petit que sont aventure prend de l'ampleur. Il n'est au départ qu'un gamin plein de rêve mais ensuite il prend conscience de beaucoup de chose passe mentalement à l'age adulte.

   Le film est plein d'humour et de références à d'autres comics. Les plans, les cadrages, les couleurs, le sang montrent que c'est une fidèle adaptation. On retrouve bien l'esprit des comics. Les personnages sont bien trempés et les couleurs très importantes. En effet chaque personnages se voit attribuer des couleurs représentatives de leurs caractères et rôles à jouer dans l'histoire.

   Kick-Ass est jaune et vert, ce ne sont pas des couleurs opposées, il y a une harmonie, il est simple, vrai, sans aucune ambiguïté dans ses volontés et ces choix, c'est un véritable gentil.
   

   Hit Girl est violette et noir, ce sont des couleurs un peu sombres. Le violet rappel un peu que c'est tout de même une fillette un peu mystérieuse mais le noir montre qu'elle n'est pas la pour rigoler.

   




   Big Daddy est noir et jaune, le noir est prédominant et le jaune est juste par quelques touches. Cela peut nous faire penser que c'est un homme sérieux dans ses actes, que ses pensées sont sombres mais le jaune rappelle qu'il est, en quelque sorte, du côté des gentils même s'il est animé par la vengeance. Son costume fait penser à celui de Batman qui lui a perdu ses parents et est animé par un sentiment de vengeance qu'il transforme en justice, de plus il est aussi un super-héros sans pouvoir.
   

   Red Mist est en rouge et noir qui sont les couleurs des super-vilains donc nous pouvons supposer qu'il va pencher à un moment donné vers le côté obscure tout comme Anakin Skywalker. Le rouge et le vert sont des couleurs opposées Kick-Ass et Red Mist sont des opposés mais pourtant lié. C'est une relation typique comme Superman et Lex Luthor. De plus il va devenir par la suite orange et noir, le orange étant la couleur attribué à son père, il va donc par la suite prendre la relève de son père qui est le parrain de la mafia locale.

   


   Le jeu des couleurs est donc très révélateur tout comme dans le film Incassable, réaliser par Night Shyamalan, où l'esprit des comics y reigne aussi . Et Kick-Ass devient alors le leader d'une série de super-héros.

   Malgrès la fiction, le film nous ramène à la réalité. Même à travers les blagues, les effets donnés, l'imagination de ce monde Marvelistique, elle frappe de plein fouet le spectateur. Ce film donne envie de s'entrainer pour pouvoir aider son prochain à chaque fois que l'occasion se présente. Car en temps normal il faut être honnête avec nous même quand elle se présente on ne la saisit pas. Nous sommes pour la plus part lâche et égoïste. En sortant de la salle on ressent une certaine honte et une question se pose... Et vous qu'avez vous fait ces derniers temps ?

"Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginé"

Henri James

RUMOR Johanne 246082

Le 24 mars 2010, les fans de Tim Burton ont enfin pu voir le film "Alice au pays des merveilles", très attendu. Alice au Pays des Merveilles est une œuvre de Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, publié en 1865.

Dans le livre, Alice est alors âgée de 10 ans, pour le film on ne la voit enfant que pendant le début du film puis on la retrouve âgée de 19 ans.

A ces 19 ans, elle retourne dans le monde fantastique, qu'elle a pu voir étant enfant, elle va y retrouver le lapin Blanc ainsi que tout les autres personnages fantastiques qu'elle a pu croiser.

Il y a quelques différences avec l'histoire originale mais l'essentiel est la, comme le Lapin blanc, la Reine Rouge, l'armée de cartes, le Chapelier fou et beaucoup d'autres.

Ce film plaira certainement aux fans de Tim Burton, on retrouve assez bien son style, mais je pense que beaucoup seront déçus par sa façon de "remodeler" un peu l'histoire, surtout pour le décor et pour l'apparence des personnages

Aussi la 3D n'était peut être pas nécessaire, personnellement j'ai mis un certain temps à m'habituer aux lunettes ce qui fait que je n'ai pas "savouré" le film comme il faut, la 3D n'apportait rien au film que l'on aurait pu voir sans, car le style de Tim Burton suffit à rendre le film "vivant".

Cette version de l'œuvre de Lewis Carroll serait donc plus pour les fans de Tim Burton qui aiment son style et son univers sombre et drôle, ainsi que pour les fans de Johnny Depp.

le site du film: http://www.disney.fr/FilmsDisney/alice/

Laura B (248 743)

Le festival Exit « Dancing Machine » s'est  déroulé du 18 au 28 mars au Mac Créteil.

Pendant cette exposition, on a pu voir vingt installations de sept artistes, tous de  nationalité différente, dont certains étaient en "duo",  et d'autres présentaient, seul, plusieurs de leurs œuvres.

Toutes ses installations font quasiment toutes appel à la musique, aux sons, ainsi qu'à la danse, mais en grande partie elles font toutes appel à des procédés technologiques importants et très recherchés. Ce qui a rendu cette exposition très intéressante.

La plupart des artistes ont utilisé le son, la musique et on fait participer les visiteurs, comme:

Adad Hannah  avec "International Dance Party"  où une machine génère du son en fonction des mouvements des spectateurs et crée une ambiance "boîte de nuit".

Alexis O'Hara avec "Squeeque l'igloo improbable" où nous sommes invités à entrer dans un igloo, qui est entièrement fait avec des enceintes reliés les unes aux autres, des micros sont reliés à certaines d'entre elles et pendent à l'intérieur de l'igloo, pour que les visiteurs puissent parler ou émettre des sons, et ensuite écouter ce qui est reproduit dans les enceintes, nous pouvons entendre des sons lointains  ou bien des échos des sons émis.

Daan Brinkmann avec "Skins instruments 2", fait lui aussi participer les visiteurs, nous sommes invités à entrer dans un carré ou à chaque angle se trouve des colonnes avec des enceintes en haut et des demies sphères sur le dessus, chaque personne présente dans le cercle doit prendre la main de son voisin et ensuite avec son autre main toucher la demi sphère à côté de laquelle il se trouve, ce qui a pour effet de générer des sons, ils sont crées grâce à l'électricité générée par les gens dans le carré.
Quelques autres nous font participer à leurs œuvres ce qui rend cette visite très intéressante mais aussi amusante.

D'autres artistes nous invitent juste à regarder et apprécier leurs œuvres sonores et visuelles et pour certaines poétiques comme celle de:

Thierry De Mey avec "Top shot", une vidéo est projetée sur un sol couvert de sable accompagnée d'une musique, sur cette vidéo on peut voir une femme, Anne Térésa De Keersmaeker, vu de dessus danser et faire des traces au sol en dansant et pendant un moment elle va danser et faire sa "trace" dans le sable. Ce qui nous donne l'impression qu'elle est en train de faire une marque au sol en temps réel au son de la musique.

L'autre œuvre de Thierry De Mey, "Rémanences" parait quelque peu inquiétante quand on entre dans la pièce où son œuvre est installé, ils s'agit d'un pièce quasiment noire où se trouve plusieurs écrans et où l'on entend des sons comme au ralenti, les images qui apparaissent sont des images crée grâce à un procédé de captation thermique, les corps que l'on peut voir sont ceux de danseurs, la caméra a capté leur chaleur ainsi que les zones de froid de leur corps ce qui donne des image qui semble être un ralenti de "trainées" faites par le corps des danseurs sur les écrans.

Ensuite, il y a Peter William Holden, cet artiste avait plusieurs installations pendant cette exposition, sonore et impressionnante, la première que l'on peut voir est "[Solenoid B]" qui est une installation, en cercle, de huit chaussures(claquettes) qui sont actionnées grâce à des activateurs pneumatique et des valves solénoïdes et qui sont soit activées par un ordinateur et les chaussures font des claquettes pendant 3minutes50 soit par les visiteurs qui peuvent actionner les chaussures comme ils le souhaitent grâce à des manettes. On peut voir ensuite deux œuvres similaires mais où les objet utilisés sont différents, dans l'un se sont des jambes et des bras de mannequins qui sont actionnés par le même mécanisme que la deuxième œuvre et qui bouge au rythme d'une musique, ainsi que la quatrième œuvre où se sont des parapluies qui s'ouvrent et se ferment grâce au même procédé technique.

Une autre œuvre fait "appel" au visiteur dans laquelle il nous est aussi possible d'observer, celle de Lawrence Malstaf avec "Nemo observatorium". Un énorme cylindre trône à l'entrée de l'exposition, au centre il y a un siège et sur le sol on peut voir des petites billes en polystyrène. Les visiteurs sont invités à entrer et à s'asseoir au centre, puis ils doivent appuyer sur le bouton mis à leur disposition, ce qui déclenche cinq ventilateurs qui projettent les billes de polystyrène contre les parois.

Voici donc quelques unes des œuvres que l'on a pu voir durant cette exposition très intéressante qui à durer dix jours.

le lien du Festival sur le site du Mac Créteil: http://www.maccreteil.com/index.php?rubrique=exit

Laura B (248 743)

Les grands maitres de la peinture espagnole

Le musée Jacquemart André expose les œuvres des grands maîtres de l’art Espagnol appartenant à l’extraordinaire collection de Perez Simon.

Celui-ci rend hommage à son pays natal tout d’abord en nous proposant un éventail de célèbres artistes espagnol puis en mettant en avant ce qui fait la singularité de leur peinture, en passant par les scènes de vies campagnardes, la beauté et la sensualité féminine.

On ne peut parler de la peinture espagnole sans évoquer les scènes religieuses, etles peintures surréalistes comme celle de Salvador Dali et sa période mystique nucléaire.

Dunkan Emmeline 24 88 63

C’est une remarquable exposition tant par les thèmes mais aussi par ses couleurs, son prestige, ce qui en séduira plus d’un.

Néanmoins, il est dommage que l’exposition ne soit composée que de cinquante œuvres, en effet cela nous donne envi d’en apprendre d’avantage et nous laisse sur notre fin.

Ce 21 Avril a été un grand jour pour tout fan de comics qui ce respecte, le jour de la sortie de l'adaptions cinématographique du cultissime Kick Ass du scénariste Mark Millar et du dessinateur John Romita Jr qui retrace l'éveille d'un nouveau jeune justicier Dave Lizewski pas si différent que de vous et moi il décide de faire simplement régner la justice tout comme le ferai n'importe super héros de comics. Le comics contrairement a pas mal d'œuvre du genre a une vision nettement plus réaliste de la chose.

Le film éponyme de Matthew Vaughn reprend avec brio les 4 tomes de l'œuvre original tout en remaniant malheureusement certain point plus ou moins important du comics ceci étant le tout reste plus qu'honnête, rajouter a cela un casting audacieux mixer le tout et vous avez certainement une des meilleurs adaptions comics/film de l'année (d'aussi bonne qualité qu''un Watchmen, Punisher War Zone ou encore 300) il faut le dire le pari était osé et étant donné la tournure humoristique des bande-annonces y avais de quoi avoir peur … et enfaite non rien juste de l'or qui coule de mes yeux. 

Je vous reccomande donc de foncer dans les salles obscur et si possible de dévorer le comic avant de vous y rendre.

Misashi (235096)

Le film "Adèle Blanc-sec", qui est sorti en salle le 14 avril 2010, a été produit et réalisé par Luc Besson. Le personnage d'Adèle Blanc-Sec a été inventé par Jacques Tardi, dessinateur de bande dessiné, en 1976. Luc Besson étant un grand fan de cette héroïne féminine, il a décidé d'en faire un film reprenant deux des neuf albums de la BD de Tardi. Ces bandes dessinés narrent les aventures extraordinaires de ce personnage féminin, interprétée dans le film par Louise Bourgoin.

L'action se déroule d'abord en Égypte, puis dans le Paris du 20éme siècle. Adèle part à la recherche d'une momie médecin, en Égypte, censée pouvoir guérir sa sœur paralysée à la suite d'un accident. Dans cette aventure elle est aidée par le professeur Ménard, interprété par Philippe Nahon, qui a réussi à donner vie à un ptérodactyle (ayant une place importante dans le film). Un chasseur, du nom de Justin de Saint Hubert, joué par Jean Paul Rouve, ainsi que l'inspecteur Caponi, interprété par Gilles Lellouche, méconnaissable dans ce rôle, vont être chargés de s'occuper de ce ptérodactyle.

Les dialogues sont assez piquants et drôles, ce qui fait bien ressortir le caractère du personnage principal, Adèle Blanc-Sec ayant une très bonne répartie. Louise Bourgoin est assez épatante dans ce rôle, elle joue bien les deux facettes de l'héroïne: la sœur attentionnée et aimante; et l'intrépide et courageuse aventurière.

En ce qui concerne les effets spéciaux, ils sont très réaliste, comme le ptérodactyle plus vrai que nature, ou le réveil des momies et leur promenade nocturne dans les rues de Paris. Les images de synthèses sont criantes de vérité, on y croirait presque.

Je conseille fortement ce film distrayant, drôle et bien réalisé. Et le film retranscrit assez bien l'univers de la BD de Jacques Tardi.

le site du film: http://www.adeleblancsec-lefilm.com/

Laura B (248 743)

Lucian Freud
10 mars au 19 juillet au Centre Pompidou

   Lucian Freud est un britannique, né en 1922. Il est à 88 ans une figure de la peinture contemporaine.

   L'exposition s'organise autour d'un thème ; son atelier. L'exposition retrace son œuvre, "elle réunit, dans un espace de plus de 900 m2, les principales grandes compositions du peintre dites Large Interiors, les variations autour des maîtres anciens, la série des autoportraits et les récents et imposants portraits de Leigh Bowery ou de Big Sue", c'est à dire une cinquantaine de toiles grand format, une sélection d'œuvres graphiques provenant de collections particulières et des photographies de l'atelier de l'artiste. Il n'avait pas réexposé en France depuis sa rétrospective en 1987 dans ce même lieu.

« Je veux que la peinture soit chair »

Lucian Freud

   Il est clairement arrivé a rendre la peinture chair. Les sujets deviennent animal grâce à sa manière d'utiliser la peinture, comme une "matière accumulée en croûtes grumeleuses" à certain endroit. Les couleurs sont ternes mais la peau, la chair ressort et est mit en avant . Sa peinture est figurative mais pas seulement le réalisme est gagné par l'abstraction. Il tord la perspective. Cela rappelle bien entendu un autre peintre britannique qui lui n'a jamais exposé en France, Stanley Spencer (1891-1959) qui utilisait aussi le "réalisme cru en peinture". Nous pouvons remarquer grâce aux photographies du peintre dans son atelier présentes à l'expsition qu'il travail d'après des modèles vivants qu'il observe dans son laboratoire, son atelier, il est dont un peintre au pouvoir de capter les instants sur la courbe évolutive des modèles, il s'approprie le temps, parce que les modèle et bouge vieillissent. Ce qui est intéressant c'est qu'il travaillait aussi beaucoup avec des miroirs, avec les reflets.

"Lucian Freud ne peint que ce qu'il place au sein de cet espace ; il y installe ses modèles selon des mises en scène précises, mettant en jeu le mobilier et les objets raréfiés de l'atelier, accessoires récurrents et reconnaissables des compositions : plante verte, canapé crevé, fauteuil usé, lit en fer, lavabo, murs maculés de peinture. Les quelques paysages construits selon des angles de vue en plongée, serrés, sont peints en général depuis ses fenêtres ou son seuil. Ainsi, les adresses successives de ses ateliers constituent des éléments de titre ou de datation (w11, w9…), depuis celui de Paddington où il s'installe en 1943 pour trente ans, jusqu'à la maison de Notting Hill en passant par le loft de Holland Park."

L'exposition se termine par des photos mais aussi un film.

   L'exposition a dans l'ensemble une atmosphère particulière qui relève de la bizarrerie. Peut-être est ce son nom qui créer chez nous une apréhension avant d'assister à l'exposition ? Il nous rappelle son grand-père Sigmund Freud le fondateur de la psychanalise et connu pour ses théorie sur le phallus. Dans cette exposition il y a beaucoup de nus et aussi beaucoup d'autoportraits. Peut-être que peindre était pour lui sa manière de réfléchir sur le monde qui l'entoure comme le faisait son grand-père et peut être que ses autoportrait était sa manière à lui de s'autopsychanaliser ? Quoi qu'il en soit Lucian Freud crée, transforme, capture, transcrit, analyse les choses.

Stanley Spencer, Self Portrait with Patricia Preece, 1937

Photographie présente à l'exposition de Lucian Freud dans son atelier

Vidéo de l'Express

RUMOR Johanne, 246082

Ce titre peut paraître étrange, dure ou moqueur envers une oeuvre, mais ce n’est pas le cas.

L’oeuvre Cloaca de Wim Delvoye est une machine qui produit des excréments. On dit

parfois des artistes qu’ils font de la « merde » et bien, lui en fait réellement.

Cloaca n’est pas une oeuvre unique Wim Delvoye en a construit huit au total. Inspiré par

« la machine à manger » de Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes, sorti en 1936, c’est

en 1992 que Wim Delvoye commence à dessiner sa première « machine à faire du caca ».

Elle sera présentée pour la première fois en 2000 et fera ensuite le tour du monde.

Toutes les versions de Cloaca sont avant tout des machines scientifiques faites de tubes, de

pompes, de tuyaux…, qui reproduisent le fonctionnement digestif du corps humain. Elles

ne sont pas toutes identiques, Wim Delvoye a fait des versions de Cloaca un peu

particulière comme celle qui représente un petit appétit, la « Mini » ou encore la

végétarienne appelé « la Personal Cloaca ». Durant leurs expositions derrière les

différentes machines est écrit « Cloaca » avec une typographie particulière que ce soit

celle de Ford, de Coca-Cola ou encore celle du parfum Chanel n°5.

Cet artiste étrange conçoit l’Art comme la cocaïne. Pour lui si l’art ce vend beaucoup dans

les musée elle devrait aussi beaucoup se vendre dans la rue comme la cocaïne. Wim

Delvoye a donc conçu ces oeuvres avant tout pour qu’elles soient inutiles, qu’elles

reviennent cher, mais surtout qu’elles rapportent beaucoup. Pour cela l’artiste a trouvé

une solution, c'est-à-dire que ce que produit la machine, plus précisément les excréments,

sont emballés sous vide, puis marqués du logo Cloaca écrit comme celui de la marque Coca

Cola avant d’être vendu. Ces déchets sont vendu 1000 dollars et à la surprise générale cet

artiste arrive à vendre ces produits dérivé comme les figurines de lui même.

Peut-on vraiment qualifier Wim Delvoye d’artiste ? Pour certains il ne l’est pas, mais on

ne peut pas nier le fait qu’il fasse vendre comme les peaux de cochons qu’il tatoue vivant

et qu’il revend après leur mort comme de l’art.

On ne peut pas répondre à cette question et chacun doit se faire sont avis personnel sur ce

personnage hors du commun et son travail.

Pour en savoir plus sur l’artiste :

http://www.wimdelvoye.be/

Marjorie (246038)