Festival EXIT "Dancing machine"

Le festival Exit « Dancing Machine » s'est  déroulé du 18 au 28 mars au Mac Créteil.

Pendant cette exposition, on a pu voir vingt installations de sept artistes, tous de  nationalité différente, dont certains étaient en "duo",  et d'autres présentaient, seul, plusieurs de leurs œuvres.

Toutes ses installations font quasiment toutes appel à la musique, aux sons, ainsi qu'à la danse, mais en grande partie elles font toutes appel à des procédés technologiques importants et très recherchés. Ce qui a rendu cette exposition très intéressante.

La plupart des artistes ont utilisé le son, la musique et on fait participer les visiteurs, comme:

Adad Hannah  avec "International Dance Party"  où une machine génère du son en fonction des mouvements des spectateurs et crée une ambiance "boîte de nuit".

Alexis O'Hara avec "Squeeque l'igloo improbable" où nous sommes invités à entrer dans un igloo, qui est entièrement fait avec des enceintes reliés les unes aux autres, des micros sont reliés à certaines d'entre elles et pendent à l'intérieur de l'igloo, pour que les visiteurs puissent parler ou émettre des sons, et ensuite écouter ce qui est reproduit dans les enceintes, nous pouvons entendre des sons lointains  ou bien des échos des sons émis.

Daan Brinkmann avec "Skins instruments 2", fait lui aussi participer les visiteurs, nous sommes invités à entrer dans un carré ou à chaque angle se trouve des colonnes avec des enceintes en haut et des demies sphères sur le dessus, chaque personne présente dans le cercle doit prendre la main de son voisin et ensuite avec son autre main toucher la demi sphère à côté de laquelle il se trouve, ce qui a pour effet de générer des sons, ils sont crées grâce à l'électricité générée par les gens dans le carré.
Quelques autres nous font participer à leurs œuvres ce qui rend cette visite très intéressante mais aussi amusante.

D'autres artistes nous invitent juste à regarder et apprécier leurs œuvres sonores et visuelles et pour certaines poétiques comme celle de:

Thierry De Mey avec "Top shot", une vidéo est projetée sur un sol couvert de sable accompagnée d'une musique, sur cette vidéo on peut voir une femme, Anne Térésa De Keersmaeker, vu de dessus danser et faire des traces au sol en dansant et pendant un moment elle va danser et faire sa "trace" dans le sable. Ce qui nous donne l'impression qu'elle est en train de faire une marque au sol en temps réel au son de la musique.

L'autre œuvre de Thierry De Mey, "Rémanences" parait quelque peu inquiétante quand on entre dans la pièce où son œuvre est installé, ils s'agit d'un pièce quasiment noire où se trouve plusieurs écrans et où l'on entend des sons comme au ralenti, les images qui apparaissent sont des images crée grâce à un procédé de captation thermique, les corps que l'on peut voir sont ceux de danseurs, la caméra a capté leur chaleur ainsi que les zones de froid de leur corps ce qui donne des image qui semble être un ralenti de "trainées" faites par le corps des danseurs sur les écrans.

Ensuite, il y a Peter William Holden, cet artiste avait plusieurs installations pendant cette exposition, sonore et impressionnante, la première que l'on peut voir est "[Solenoid B]" qui est une installation, en cercle, de huit chaussures(claquettes) qui sont actionnées grâce à des activateurs pneumatique et des valves solénoïdes et qui sont soit activées par un ordinateur et les chaussures font des claquettes pendant 3minutes50 soit par les visiteurs qui peuvent actionner les chaussures comme ils le souhaitent grâce à des manettes. On peut voir ensuite deux œuvres similaires mais où les objet utilisés sont différents, dans l'un se sont des jambes et des bras de mannequins qui sont actionnés par le même mécanisme que la deuxième œuvre et qui bouge au rythme d'une musique, ainsi que la quatrième œuvre où se sont des parapluies qui s'ouvrent et se ferment grâce au même procédé technique.

 

Une autre œuvre fait "appel" au visiteur dans laquelle il nous est aussi possible d'observer, celle de Lawrence Malstaf avec "Nemo observatorium". Un énorme cylindre trône à l'entrée de l'exposition, au centre il y a un siège et sur le sol on peut voir des petites billes en polystyrène. Les visiteurs sont invités à entrer et à s'asseoir au centre, puis ils doivent appuyer sur le bouton mis à leur disposition, ce qui déclenche cinq ventilateurs qui projettent les billes de polystyrène contre les parois.

Voici donc quelques unes des œuvres que l'on a pu voir durant cette exposition très intéressante qui à durer dix jours.

le lien du Festival sur le site du Mac Créteil: http://www.maccreteil.com/index.php?rubrique=exit

Laura B (248 743)